Vous êtes cadre dirigeant souhaitant

vous repositionner en tant qu’entrepreneur de

votre trajectoire et aborder la nouvelle économie

comme une opportunité à saisir


Mise en page du blog

Le capital émotionnel est une ressource indispensable pour innover de manière durable, de Google aux start-up, de l’industrie aux services. Découvrir ou renforcer ce capital, c’est augmenter vos chances de co-construire le monde de demain.

Les bouleversements économiques recomposent aujourd’hui le paysage des entreprises. Un géant que l’on croyait éternel vacille, un secteur d’activité régresse, un savoir-faire disparaît, toutes ces circonstances génèrent beaucoup d’émotions qui nous secouent. Souvenez-vous de En Guerre de Stéphane Brizé sur le combat pour sauver une usine. Peur, panique.

Ces bouleversements révèlent aussi au grand jour la tendance pathogène des entreprises qui se sont uniquement construites sur la volonté de profit. Sorry, we missed you de Ken Loach montre l’ubérisation à outrance ou de Ceux qui travaillent d’Antoine Russbach revient sur le cynisme du cost-cutting dans de grandes entreprises. Colère, tristesse.

Joie, espoir sont aussi de la partie ! Le changement de paradigme économique est l’occasion de faire émerger des entreprises innovantes et durables. Au cinéma, miroir de nos peurs comme de nos joies, Demain de Mélanie Laurent et Cyril Dion, va à la rencontre de ces initiatives citoyennes, de ce qu’on entre - prend ensemble et qui sont la promesse de nouveaux futurs.

Ce que nous montre ces exemples de films, c’est que l’émotion est au cœur de la vie avec les autres dans le monde professionnel.

En négatif, l’émotion qui imprègne l’environnement professionnel, l’émotion que l’on ressent peut inhiber l’action. Quand l’entreprise provoque des réactions négatives, le premier réflexe est de contrôler ses émotions, d’empêcher qu’elles adviennent. C’est une solution cocotte-minute : plus le couvercle est étanche, plus cela bout à l’intérieur et plus cela risque d’exploser, par exemple sous la forme d'un conflit ou d'une maladie grave.

En positif, il est important de se rappeler qu’une émotion sert avant tout à passer à l’action : chacune des émotions primaires négatives (peur, colère, tristesse) sont des indicateurs de ce qui passe factuellement autour de soi ou en soi. Elles donnent systématiquement accès à une information utile qui permet, si elle est écoutée, de mettre en place l’action appropriée pour revenir à la normalité : joie, bien-être, fierté, ou juste neutralité.

C’est un chemin en plusieurs étapes, dont la première est d’identifier l’émotion exacte ressentie : peur, colère ou tristesse ? Quelle est l’intensité de cette émotion ? Quelle information utile me donne-t-elle ? Et surtout, quelle action dois-je mettre en place ?

Ainsi la colère indique qu’une limite est dépassée, qu’elle soit physique ou symbolique. Par exemple quand on est victime ou spectateur d’une injustice, d’une frustration, ou d’un coup de canif dans nos valeurs constitutives. L’action à mettre en place pour calmer cette émotion de colère parle d’insuffler du changement, de remettre des limites, de re-poser ses valeurs. Sans colère, il n’existerait pas de volonté d’agir, comme ces hackathons qui se déploient dans le monde entier pour trouver des solutions à la pandémie du Covi-19.

La tristesse quant à elle se manifeste face à la perte ou à la fin de quelque chose, là encore, concrètement ou symboliquement. Elle n’appelle qu’une chose : le réconfort, l’accueil inconditionnel, et le temps – plus ou moins long – de l’acceptation. Sans tristesse, il serait impossible de faire le deuil d’une situation, d’une relation, d’une perte. Impossible par exemple de tourner la page du monde d’avant le Covid, ces douces années où nous pouvions sortir en toute liberté… Et impossible donc d’imaginer un après, d’ouvrir le champ des possibles, de créer de nouvelles habitudes, comme celle de sortir masqué.

La peur est un indicateur indispensable pour nous mettre en alerte devant un danger, qu’il soit réel ou imaginé. Les actions à mettre en place pour se remettre en sécurité, sont différentes selon les situations : fuite, attaque, paralysie, ou mise en perspective, ici et maintenant, de qui je suis et de quels sont mes talents. Sans peur, les règles du confinement ne seraient pas autant respectées. Sans peur, il n’y aurait pas de surpassement de soi du personnel hospitalier, qui lutte chaque jour contre la maladie en s’appuyant sur des gestes et des protocoles mille fois répétés.

Enfin la joie, l’état le plus confortable pour nous et notre cerveau et qui appelle le partage, la célébration. Cette joie peut avoir différents niveaux : être juste bien, l’euphorie, le plaisir, le confort, la délectation, l’émerveillement, la fierté, la reconnaissance, ou simplement l’absences d’émotions négatives.

Une dernière étape consiste à se concentrer sur ce qui apporte de la joie et de l’envie, pour construire ensemble un monde économique durable et positif. Ce sont les fondamentaux sur lesquels on construit des B Corp, les entreprises qui agissent pour conduire l’économie vers la responsabilité vis à vis de l’environnement, de la société et des gens. En 2019, 26 entreprises françaises ont été labellisées B Corp et sont devenues de nouveaux aimants pour les talents aux compétences émotionnelles importantes.

Construire avec joie, c’est aussi ce qui fait la force de réseaux d’entreprises ou de coopératives qui mutualisent leurs métiers et leurs talents, pour développer ensemble des écosystèmes plus agiles et résilients. Durant la crise du Covid, des ateliers et des industriels se sont mis en réseau pour fabriquer, qui des masques, qui des respirateurs au service de besoins locaux, qui un CHU, qui les pompiers. Ce sont de nouveaux entrepreneurs ou coopérateurs qui sont au cœur de ce mouvement. Ce sont eux qui comprennent le mieux leurs émotions positives comme la joie, la fierté et qui s’appuient sur elles pour construire un monde plus humain.

L’intelligence émotionnelle est un capital recherché

Il fait la différence entre deux individus ou deux candidats. Popularisée et élargie par les travaux de Daniel Goleman, l’intelligence émotionnelle est synonyme d’empathie, de fluidité et de flexibilité. En management ou en leadership, l’empathie est la capacité à entendre les émotions d’une personne ou d’une équipe face à soi ; la fluidité est la possibilité d’utiliser les réactions des individus ou de l’environnement comme de nouvelles ressources à la réflexion et à l’action ; la flexibilité concerne l’ensemble des compétences de négociation ou de pivot vers un nouvel horizon professionnel.

On peut mettre ces compétences en valeur sur son CV et les raconter sous forme d’une histoire au cours d’un entretien. Le parcours du manager ou du dirigeant est émaillé de succès et d’erreurs dans la gestion émotionnelle d’un projet ou d’une équipe.

On peut aussi réactualiser la pratique de ce capital émotionnel. Chez ResetnGo, nous proposons de travailler ces compétences en s’appuyant sur le Horse-Coaching, qui met face à face l’homme et l’animal, tous deux en liberté, pour mieux se réapproprier des émotions souvent ignorées et des postures de management ou de leadership à réinventer pour agir dans un monde en transformation.
par Frédérique Thureau 30 septembre 2021
Pour émerger dans le flot de communications web, c’est en soignant votre expertise et votre aura que vos prises de parole online deviennent plus performantes et plus impactantes. Vous vous interrogez sur la performance de vos communications, en particulier à distance ? Les séminaires en visioconférence, les posts sociaux, les articles de blogs, etc. sont devenus votre quotidien. Vous les pratiquez déjà de manière intensive, et pourtant vous avez le sentiment que vous pourriez être perçu comme plus convaincant, plus systématiquement. Alors comment rendre vos paroles online plus puissantes ? Vous pouvez réfléchir à développer un ou plusieurs des sept atouts suivants ! Nous les avons classé en deux familles : la famille Expertise permet de développer vos atouts de contenus et la famille Aura permet de développer vos atouts de forme. Dans la famille Expertise , vos atouts sont ceux de votre expérience passée. Ils permettent de donner plus de poids au contenu que vous développez dans vos interventions online. Vous êtes l’expert d’un secteur (ou de plusieurs) Vous connaissez les enjeux, les forces en présence et les dynamiques de ce (ou de ces) secteur(s). Vous êtes capables de les résumer en quelques phrases et plus ce secteur est complexe, plus forte est votre valeur ajoutée ou votre vista. Vous êtes, de surcroît, compétent pour identifier des solutions adaptées à ces enjeux, de manière fine. Vous êtes par exemple particulièrement compétent sur les enjeux complexes de l’alimentaire : nourrir plus de monde en trouvant de nouveaux solages ou de nouvelles manières de cultiver plus économes en ressources naturelles et plus proches des lieux de consommation. Vous justifiez d’expériences multiples et concluantes Vous avez un track record ! Ces succès sont des succès de développement quand vous avez permis à une entreprise de se développer en taille et que vous l’avez aidée à fonctionner à grande échelle. Vos succès sont aussi des succès de virage à 180°, quand vous avez permis à une entreprise de changer de trajectoire pour être en phase avec les changements de l’air du temps. Vous avez par exemple été parmi les premiers à donner accès à une eau potable dans le monde entier et ainsi permis à votre entreprise de conquérir une part de marché significative de ce nouvel or blanc. Vous avez des parti-pris spécifiques pour agir dans votre (ou vos) secteur(s) professionnel(s). L’expérience vous a amené à avoir des convictions et à les modéliser. Votre modèle n’est pas nécessairement partagé par l’ensemble de la profession. Tant mieux ! La diversité de modèles et de regards est le signe d’un secteur vivant et de débats productifs qui tiennent compte des résultats de la recherche et de l’innovation les plus récents. Par exemple, vous défendez de nouveaux écosystèmes pour développer une économie circulaire fondée sur des réseaux d’entreprises locales, avec des économies d’envergure, à l’inverse de la tradition des économies d’échelle. Vous êtes toujours branchés sur les évolutions de votre (ou de vos) secteur. Vous manipulez les outils de veille à merveille et vous dialoguez beaucoup avec les personnes qui sont sur le terrain. Vous êtes ainsi capables de faire un pré-diagnostic du potentiel de la nouveauté avant les autres car vous êtes une éponge qui absorbe, intègre des informations multiples et les synthétise pour devenir aussi performant que la foule. Vous avez vu arriver les applis qui permettent aux consommateurs de choisir des marques durables et responsables, et vous comprenez intimement celles qui vont mieux se développer. Dans la famille Aura , vos atouts sont basés sur des indices vivants de reconnaissance sociale et aident à renforcer votre réputation. Vous êtes diplômés d’une école prestigieuse, ancienne ou très nouvelle. En France, vous êtes sorti de l’ENA, d’une Grande École ou de l’École 42 pour l’informatique. Le diplôme suppose que vous avez acquis une méthode pour apprendre, pour faire et pour travailler en groupe sur des sujets complexes. Aujourd’hui, votre participation à l’association des alumni montre votre confiance dans la formation tout au long de la vie. Vous appartenez à une communauté de pairs Cette communauté est vivante. C’est une communauté plutôt orientée réflexion, un think-tank comme l’IFRI ou Terra Nova, ou c’est une communauté centrée sur les actions de changement social, comme Greenpeace ou Emmaüs. Aujourd’hui, cet engagement sociétal en plus de votre métier illustre vos intérêts et vos valeurs. Vous prenez la parole ou vous écrivez régulièrement (mais pas trop) dans des conférences, dans des media classiques ou sociaux, dans des revues de qualité etc. Votre parole résonne dans la société et vous faîtes même progresser les débats sociaux par vos points de vue et vos actions. Aujourd’hui, votre participation au débat public traduit votre leadership. Savoir communiquer relève d’un art complexe, surtout quand il s’agit de communiquer online dans le brouhaha induit par la multiplication des prises de parole depuis chez soi. Chez ResetnGo , nous vous donnons quelques réflexes pour mieux communiquer et sortir du lot.
par Frédérique Thureau 17 septembre 2021
Dans un monde professionnel parsemé d’obstacles, essayez trois nouveaux comportements pour les franchir en restant dans le mouvement. Certes, au 19ème siècle, on parlait de La Carrière pour résumer une carrière dans la diplomatie. Jusque dans les années 1970, ce mot signifiait la possibilité de passer toute sa vie de travail dans la même entreprise, en augmentant progressivement ses responsabilités et son statut. La carrière exprimait un échange entre une garantie d’emploi et une loyauté envers son entreprise ou son institution. Mais depuis plus d’une génération, la carrière classique et linéaire semble enterrée au cimetière des illusions. Vingt ans de gestion des entreprises avec priorité au rendement des actionnaires à court terme plutôt qu’à la fabrication du succès à long terme, ont probablement facilité cette évoution. Quelles sont les nouvelles formes de votre parcours professionnel ? Imaginez un parcours d’obstacles dans un concours hippique. Le parcours n’est pas linéaire, il va à droite, à gauche, il revient sur ses pas. Il passe dans l’air, dans l’eau. Chaque obstacle est différent par sa nature et sa difficulté. Avec cette image, vous commencez à entrevoir ce qu’est une carrière aujourd’hui. Votre vie professionnelle est ainsi faite de projets que l’on vous confie et que vous devez mener à bien. A chaque nouveau projet, il y a de nouveaux défis qui vous obligent à vous (in)former sur des sujets que vous ne connaissez pas, à co-produire avec un groupe souvent nouveau et avec une obligation informelle de réussir. Quelles sont vos décisions de base ? Une première décision consiste à prendre conscience de la non linéarité de votre évolution professionnelle, que vous soyez salarié, dirigeant ou partenaire externe d’une entreprise. Comprendre, c’est accepter et s’adapter à de nouvelles règles du jeu. Une deuxième décision consiste à raisonner en termes de contrat avec une entreprise, un contrat qui serait gagnant pour chaque partie, à condition qu’il fasse sens et qu’il vous permette de récolter la juste rémunération du fruit de votre travail. Faire un contrat, c’est respecter une nouvelle éthique du travail. Quels sont, alors, les trois réflexes qui peuvent vous aider à mieux gérer ce parcours d’obstacles ? Il est important de s’inspirer ici de ce que les plus jeunes ont souvent compris. Les jeunes générations se font peu d’illusion sur l’emploi à vie dans le même métier et ils progressent avec trois critères en tête : travailler pour produire du sens, négocier un salaire en fonction du temps passé et progresser par bonds en fonction d’opportunités qu’ils attrapent ou se créent. De quels réflexes s’agit-il ? #1 – Alternez le travail dans les grandes sociétés et les PME Dans les grands groupes, les défis sont multiples, la formation et le mentorat sont nombreux mais le travail est parcellisé et il faut en permanence veiller à ne pas empiéter sur le domaine du voisin. Dans les PME, vous devenez multi-spécialiste ou généraliste, vos challenges sont opérationnels et concrets. Mettez les mains dans le cambouis pour avoir la possibilité de réfléchir en profondeur à un métier, car « il n’y a pas de grande œuvre sans grande réalisation ». #2 – Changez de secteur régulièrement Dès que le changement facilite l’élargissement de vos compétences ou de vos savoir-faire, osez faire le même métier en changeant de secteur d’activité ou circuler dans la chaîne de valeur d’un même secteur. La pandémie de Covid19 nous a démontré l’importance de l’économie locale, circulaire, basée sur des savoir et savoir-faire immédiatement mobilisables. Ayez plusieurs cordes à votre arc pour avoir une garantie de vous réorienter plus aisément. #3 – Suivez vos leaders A tout moment de votre carrière professionnelle, vous aurez l’opportunité de rencontrer de vrais leaders. Vous les reconnaissez immédiatement : ils savent rendre le travail passionnant ou s’entourer d’équipes de haute qualité et fidèles. Il en existe bien entendu plusieurs sortes, par exemple le génie visionnaire, le magicien du relationnel ou le chef d’orchestre de la co-création ! Choisissez le vôtre. Si les chemins de carrière se sont fortement modifiés, vous pouvez continuez à développer une carrière différemment, en étant plus centrés sur vos motivations professionnelles. Chez ResetnGo, nous vous accompagnons dans la prise de conscience de ces nouvelles trajectoires et des moyens à mettre en œuvre pour agir avec plutôt que contre.
par Frédérique Thureau 3 février 2021
Vous avez, enfin, l’opportunité ou le désir de lancer une nouvelle activité ou un projet innovant. Comment choisir entre un incubateur et un accélérateur ? L’incubateur incube (eh oui, j’ai osé !). Il permet à vos premières idées de se préciser et de se mettre en forme. Il ne suffit pas de vouloir lancer une nouvelle activité, il faut comprendre si elle correspond à vos envies, à vos ressources et si elle peut trouver son créneau spécifique face aux concurrents qui auraient la même activité que la vôtre. Dans un incubateur, vous franchissez le pas de l’idée gribouillée sur un coin de table à l’idée viable . Pour mieux construire votre projet, vous bénéficiez dans un incubateur de conseils ou de transferts d’expériences pour avancer dans la transformation de votre idée en entreprise. Si vous n’avez jamais créé d’entreprise, comptez entre 6 et 12 mois pour vous mettre dans la peau d’un entrepreneur et pour développer de nouveaux réflexes inspirés des principes et modes d’action des startups. Vous êtes plutôt Start . Vous déposez un dossier de candidature auprès des incubateurs qui peuvent être publics ou privés, adossés à des laboratoires de recherche ( CEA ), des collectivités locales ( Paris&Co ), des universités ( Dauphine ), des écoles ( ESSEC ), des entreprises ( Crédit Agricole ) ou des associations ( makesense ). Leur mission est de favoriser le maximum de bonnes idées pour l’économie et l’emploi de demain. L’accélérateur accélère . Votre activité est lancée, votre entreprise existe et vous avez même quelques revenus clients. Cependant, vous souhaitez entrer dans une phase de croissance plus rapide voire exponentielle, comme celle popularisée par les grands succès de la Silicon Valley . Vous cherchez des investisseurs , des partenaires et des clients significatifs pour monter en puissance. L’accélérateur est fait pour vous. Comptez en général entre 3 et 6 mois pour tester la capacité de croissance et de financement de votre activité ou mesurer votre résistance au stress et votre compétence à délivrer des résultats dans un monde en mouvement permanent. Vous êtes plutôt Up . Candidatez auprès des accélérateurs qui vous aident à investir grâce à leurs réseaux de business angels et de fonds d’investissement ou qui investissent dans votre entreprise en prenant une part de votre capital, tout investissement ayant des perspectives de revenus différés sur 3 à 7 ans. Profitez des conseils et réseaux des coachs internes ou mentors externes qui vous permettront d’aller plus vite et plus loin. Ces accélérateurs sont traditionnellement plutôt privés, mais ils peuvent être aussi associés à des incubateurs publics, publics-privés ou associatifs. Naturellement, avant tout cela, vérifiez que vous avez l’âme d’un entrepreneur ! Vous portez en vous cette douce folie de croire en vos rêves, vous voulez tout mettre en œuvre pour les réaliser et vous avez dans l’entreprise, individuellement et collectivement, une grande résilience pour triompher des vents contraires et des marées dangereuses.
par Frédérique Thureau 4 janvier 2021
4 questions pour vous aider à visualiser votre impact positif Par Frédérique Thureau pour ResetnGo Dans le contexte de l’urgence à transformer notre système économique, le business à impact positif est notre nouvel éclaireur. La 1re vague de l’épidémie de Covid a accéléré la prise de conscience d’une planète en feu et braqué les projecteurs sur la nécessité de transformer en profondeur notre modèle économique. Dans un nouveau système d’économie à impact positif, les entreprises ont pour objectif de mettre la finalité de l’entreprise au même niveau que le profit financier. Ces entreprises sont parfois nées au XXe siècle, comme Yves Rocher, n° 1 des produits cosmétiques écologiques en France, ou bien ce sont des entreprises plus récentes, créées au XXIe siècle, comme 1083, entreprise de jeans promouvant une chaîne de valeur locale, de la matière grise, au fil et à la production ou la distribution. Les investisseurs ne s’y sont d’ailleurs pas trompés, qui ont récemment davantage soutenu ces entreprises. Ainsi, au 1er trimestre 2020, les fonds d’investissement socialement responsables ont mieux résisté à la volatilité boursière que les autres et à titre d’exemple, l’indice ISR (Investissement Socialement Responsable) a sur-performé de 15 points l’Eurostoxx 50. Les entreprises à impact sont devenues attractives, mais les bras et cerveaux manquent pour en créer de nouvelles ou déployer l’impact des entreprises actuelles ! Dirigeants et managers, vous pouvez leur apporter vos atouts ! Dans une deuxième partie de carrière, choisir une entreprise à impact positif, c’est choisir d’orienter son activité pour qu’elle apporte un mieux-être environnemental ou sociétal, tout en gardant sa finalité économique. Alors comment savoir si votre profil de manager ou de dirigeant est en adéquation potentielle avec ce types d’entreprises ? Quatre questions pour faire un premier auto-diagnostic. #1 | Aimez-vous être à l’écoute du bruit de notre monde ? L’entreprise est reliée à un contexte économique, écologique et sociétal qui émet des signaux forts comme des signaux faibles. La pandémie de Covid-19 est un tsunami inattendu, un signal fort, mais aussi le résultat de signaux faibles, mesurés depuis longtemps mais considérés comme secondaires : les hausses et baisses de la bio-résistance, les alertes virales répétées, la multiplication des signes de risques de bouleversements climatiques majeurs, etc. Plus grave que la pandémie, la fonte du permafrost entraînant la libération de grandes quantités de gaz méthane serait suffisante pour anéantir le genre humain. A l’échelle du business, sachons écouter les lanceurs d’alerte, qui identifient les signes manifestes de nos dysfonctionnements économiques. #2 | Aimez-vous traquer toutes les dimensions d’un problème jusqu’à son origine ? Dans la tradition japonaise, un incident n’arrive jamais pas hasard. Si le grain de sable fait dérailler la machine, c’est qu’il existe une faille dans un process ou une aberration dans un système. Pour analyser le système de causalités, deux conditions sont nécessaires : réunir les acteurs sur le terrain et remonter dans la chaîne de causalités avec la méthode des 5 pourquoi successifs. Quand le bouton de votre chemise se découd dès le premier lavage, c’est aussi parce que la chemise a été produite dans une chaîne de valeur où seul le prix compte, quitte à faire travailler des couturières dans des conditions de quasi esclavage. À l’échelle du business, sachons multiplier les angles de vue possibles sur un phénomène et remonter dans l’analyse pour en visualiser l’origine. #3 | Aimez-vous créer des solutions nouvelles, pertinentes et imparfaites ? Il existe toujours un grand nombre de solutions, dont certaines sont créatives voire en rupture avec des solutions ayant marché dans le passé. Elles supposent d’oser les imaginer, les tester et d’accepter par avance qu’elles ne soient que des prototypes à améliorer. Le coton est une culture fortement consommatrice d’eau mais rend le tee-shirt plus agréable à porter. Pour en garder le confort sans forcément surexploiter les réserves d’eau douce de la planète, de multiples solutions sont a priori possibles, avec tous leurs avantages et inconvénients : réduire le grammage, recycler du coton existant, produire des tee-shirt inusables ou réparables, utiliser des matières naturelles et faiblement consommatrices d’eau comme le lin, etc. À l’échelle du business, sachons imaginer un panel de solutions créatives, toutes pertinentes et sélectionner la meilleure d’entre elles, celle qui pourra s’optimiser avec le temps. #4 | Aimez-vous visualiser votre impact à long terme ? En miroir du travail fait pour identifier des problèmes et construire des solutions, la difficulté consiste à se projeter dans le temps long du changement sociétal et écologique en profondeur. Comme l’implique la Théorie du changement, toute activité produit un résultat et en même temps apporte un changement dans le système qui l’a générée. Filons la métaphore de l’habillement : de bonnes solutions à court terme doivent aussi être de bonnes solutions à long terme. Les chaînes de valeur des années 1980 — il faut faire consommer ce que l’on a produit en grandes quantités et à bas prix — doivent être profondément réorientées vers la production, à coûts totaux, y compris les coûts cachés comme la disparition d’emplois ou la pollution, en petites quantités et en temps réel. À l’échelle du business, sachons anticiper les effets systémiques à long terme de nos décisions. Chez ResetnGo , nous croyons que les entreprises à impact positif sont des entreprises qui contribuent à la résilience de la communauté humaine et de la planète. Managers et dirigeants dans votre deuxième partie de carrière vous êtes curieux, intéressés ou motivés par ces entreprises à impact positif ? Venez expérimenter les principes d’action du business à impact positif dans nos parcours, nos ateliers ou nos séminaires.
par Isabelle Jacquet 9 novembre 2020
Premier visio-atelier d’une série de 5 dans le cadre du parcours Force Femmes–ResetnGo. Merci à toutes les participantes pour leur énergie collective et leur participation. Un élan collectif de solidarité et de co-construction. Suite visio-atelier 2 demain matin ! #ForceFemmes #FutureOfWork #StartUpMindset
par Frédérique Thureau 9 novembre 2020
Définir vos ressources est aussi important que définir vos objectifs pour réorienter votre carrière. Faites entrer le mode ressources-action dans votre palette de talents de dirigeants ! Notre vision du mode ressources-action Action ! Le clap retentit sur le plateau pour une nouvelle prise. Instantanément, les acteurs jouent la scène. Ils enchaînent les paroles, les mouvements ou les jeux avec les autres acteurs. Ils mobilisent toutes leurs ressources disponibles, juste ici et maintenant. Mobiliser ses ressources au service de l’action, c’est aussi ce que Saras Saraswathy a décrit dans son modèle de l’Effectuation en 2001 (source : Effectual Entrepreneurship ). Elle y indique que les décisions des start-up (analysées dans son échantillon) sont guidées par la connaissance et la possibilité d’activer des ressources disponibles pour en déduire des buts et non l’inverse. C’est la familiarité avec le monde des PME et des start-up de la nouvelle économie, fortement utilisatrices de l’effectuation, qui nous ont inspiré pour l’utiliser en coaching de changement de carrière des dirigeants. Vous êtes probablement déjà votre propre start-up ! Vous pouvez combiner vos acquis avec des principes et modes d’action de start-up, pour vous construire votre propre chemin. Deux grands principes à mettre en œuvre dans le mode ressources-action : 1 | Partir des ressources Vous avez des ressources presque illimitées. Loin s’en faut que vous les utilisiez toutes, car la paresse naturelle du cerveau invite à choisir toujours les mêmes. Heureusement d’ailleurs ! Car sans cette habitude, vous ne pourriez pas traverser la rue sans faire automatiquement attention aux bruits de voitures qui arrivent… et sans risquer de vous faire écraser. Vos premières ressources, ce sont vos énergies. Elles sont importantes quand vous êtes motivés par votre job ou vos activités. Elles sont entretenues ou décuplées par de nombreuses pratiques : de la séance de Feldekrais ou de méditation pour se reconcentrer au carnet de bord pour organiser ses journées, ses semaines ou ses mois en fonction de réalisations à produire. Vos deuxièmes ressources, ce sont vos liens. Vous appartenez à des communautés d’amis, de collègues, de métiers etc. Plus engageante que le réseau professionnel classique qui est fondé sur le principe de la dette différée, « je te donne et tu me rendras l’équivalent », la communauté crée des liens, encourage, soutient et gagne ensemble selon le principe « je contribue, tu contribues, nous gagnons plus que la somme de nos contributions partagées ». Vos troisièmes ressources, ce sont vos compétences. Celles que vous avez acquises sur un secteur, un métier, un type d’entreprises ou de projets. Celles que vous avez en réserve mais qui ne sont que partiellement utilisées dans des hobbies intermittents ou carrément oubliées malgré vos passions de jeunesse. La priorité ici est de connaître, typer et organiser vos ressources.
par Frédérique Thureau 22 octobre 2020
Malgré l’abondance de littérature sur les pitchs selon les objectifs, les publics, les situations, etc., il existe une réalité du pitch de votre projet personnel qui s’apprend par l’expérimentation et la pratique. Gagnez la ‘bataille de l’attention’ Dans un monde business où il y a trop d’informations et pas suffisamment de temps pour les traiter, le temps d’attention a fortement diminué. Pour capter l’attention de quelqu’un sur votre projet personnel, il faut oser captiver votre auditoire et marquer votre différence. C’est le rôle d’un bon pitch. Développez votre performance orale Trois points sont essentiels : répéter, répéter, répéter. Le pitch est une performance orale qui nécessite de parler à voix haute devant un public, que vous imaginez ou que vous connaissez. Depuis l’Antiquité, on sait combien la répétition est puissante pour tout orateur qui prépare son discours. Souvenez-vous de Démosthène, qui face à la mer avec des cailloux dans la bouche s’exerçait à articuler et à rendre sa voix puissante, ou du gueuloir de Flaubert, qui validait la qualité de son texte écrit par la parole. Mettez en relief votre personnalité professionnelle La préparation de votre pitch professionnel suppose de répondre à plusieurs dizaines de questions sur vous, vos compétences, votre profil relationnel puis de les organiser et les hiérarchiser. En tant que manager ou dirigeant, vous saviez analyser les forces de vos collaborateurs ou de vos pairs. C’est beaucoup plus difficile de faire l’exercice sur vous-même. Trop ou pas assez de confiance en vous sont deux tropismes fréquents, qui vous empêchent de redécouvrir de manière lucide et paisible vos forces à activer dans une seconde vie professionnelle. Chez ResetnGo , nous savons que le pitch de vos atouts professionnels est un exercice étonnamment difficile. Pour vous aider à passer ce cap, rejoignez nos ateliers où vous pourrez pratiquer des exercices personnalisés d’éloquence et de rédaction de votre pitch, avec le soutien de nos coaches certifiés, dans des groupes de dirigeants bienveillants et exigeants.
par Isabelle Jacquet 29 septembre 2020
La crise du Covid nous interroge sur toute crise que l’on peut traverser, y compris en dehors de cette période particulière de pandémie. En particulier dans cette tranche d’âge 40-50 ans, où les stress se cumulent, liés au vieillissement, à l’augmentation de probabilité de perdre son emploi, à la nécessité de s’occuper des générations plus jeunes comme plus âgées etc. 18% des Français sont en détresse psychologique très élevée, 20% des managers souffrent de leurs conditions de travail en période de confinement et la motivation professionnelle va en déclinant au fur et à mesure des semaines (source : étude Opinion Way auprès de 2000 salariés pour le cabinet Empreinte Humaine). Si on se recentre sur l’emploi, on constate que le contexte actuel de la pandémie réactive trois grandes visions du travail, robotique, numérique ou encore humaine. De nombreuses entreprises explorent depuis plusieurs années la substitution des tâches humaines par les robots, les cobots ou les machines apprenantes. En période de pandémie, cette substitution des tâches par la machine montre son utilité, mais aussi ses limites. Même les robots doivent être pilotés, et quand il n’y a plus de farine, le drone de livraison, quelque doué qu’il soit, ne peut rien faire. La pandémie Covid-19 réactive l’utilisation massive des outils digitaux qui permettent de continuer à travailler à distance en respectant la distanciation sociale. Du côté des personnes, l’énergie est focalisée sur de vrais projets et du côté des entreprises, les coûts de fonctionnement et de management se réduisent, avec à la clé un nouveau modèle de productivité. Mais quand 25% des salariés sont en France en télétravail (à fin mars 2020), de multiples difficultés inattendues surgissent. L’ennui, le e-burnout entre autres. Quant au point de vue humain, cette crise, comme d’autres avant elle, met un coup de projecteur sur les jobs qui sont toujours tenus par de vrais gens . Du côté positif, elle montre combien le travail ayant une utilité sociétale rend fiers ceux qui le pratiquent. Du côté négatif, les tâches des hôpitaux, commerces, services, plateformes etc. apparaissent sous leur envers : elles sont mal payées, sans filet de sécurité et dévalorisées. Pour repenser sa relation au travail aujourd’hui et pour demain, on peut alors légitimement poser la question du comment réarticuler ces trois points de vue sur les robots, le digital et le travail qui compte. Ou dit autrement sur la synergie entre les activités, les relations et le sens de son action au travail. Le cœur de la réponse est dans un changement d’état d’esprit ou de regard sur le travail. Plutôt que d’isoler les activités, les relations et le sens, il est préférable de les aligner et de les faire entrer en synergie. Identifier le but qui donne un véritable sens à son action, qui motive et engage tous les jours. Redécouvrir plusieurs activités qui développent nos talents et qui réengagent notre créativité face au monde. Développer des relations avec une ou plusieurs communautés, et s’appuyer sur elles pour oser franchir les limites de l’imaginable. L’expérience nous montre que ces pas ne sont pas faciles à faire. Agir est plus difficile qu’avoir l’intention d’agir. Sortir de sa zone de confort est un défi plus grand que rester dans sa bulle protectrice. C’est pour ces raisons que nous avons conçu le programme ResetnGo pour vous aider à pivoter vers un nouveau cap professionnel.
par Isabelle Jacquet 6 juillet 2020
Un grand merci @agathesavioz pour m’avoir donné l’opportunité d’animer le webinar En savoir plus sur les start-up et en faire un atout professionnel , pour Force Femmes , ainsi qu’un chaleureux merci à toutes les participantes pour leur collaboration active et la qualité de leurs questions. J’ai apprécié d’échanger et de répondre aux questions sur le modèle d’hypercroissance américaine, l'opportunité du modèle français à impact positif, la transformation des règles des marchés et du travail, ainsi que les rôles ou jobs possibles pour des 45+.
par Isabelle Jacquet 4 juillet 2020
Un grand merci à nos participants de l'atelier Horse Coaching au Centre Équestre de Rueil-Malmaison. Bravo d'avoir expérimenté, seul puis en collectif, l'alignement avec un cheval en liberté. Bravo aux animatrices @Sophie Ronceray et @Mélanie Boyaval pour leur expertise et leur bienveillance. Et petit clin d’œil aux chevaux qui ont rendu ces expériences inoubliables ! L'atelier Horse Coaching permet de mieux connaître et d'accepter ses émotions, pour mieux agir dans un contexte inédit. C'est un des parcours de ResetnGo pour les dirigeants qui souhaitent enrichir leurs compétences par des principes et modes opératoires typiques de la Nouvelle Economie, afin de pivoter vers ce monde ou de diriger des équipes inter-générationnelles. Réactions de nos participants à la sortie du manège : Christine : « Avec le cheval on est ici et maintenant. Cela reste un exercice difficile à faire, comme dans la gestion des équipes ». Jean-Marc : « Le cheval, cela aide à prendre conscience de ses émotions avant d'agir, plutôt que de se dire je me remonte les manches et j'y vais en mettant le couvercle dessus ». Alain : « Les chevaux ne mentent pas, et ça aide à apprendre beaucoup de choses sur soi ». #techforgood #transition #dirigeants #softskills
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